Que d'eau ! (3/3)
Un dernier regard sur cette crue exceptionnelle de Loire en juin, avec bien-sûr toute la nature qui en est affectée.
Les roses trémières situées sur le chemin qu'on emprunte habituellement au bord du fleuve boivent la tasse (et quand on sait la hauteur des roses trémières, on se met à penser aux pâquerettes qui sont forcément ensevelies) :
Plus loin, des fleurs champêtres surnagent péniblement tête hors de l'eau :
Pour certaines, c'est littéralement le grand bain :
La vie, la mort, ce n'est souvent que pur hasard de circonstances : mes petites préférées du printemps, les cymbalaires des murs (appelées aussi "Ruines de Rome") s'étaient installées assez haut pour ne pas avoir à subir un bain fatal :
Quant aux escargots, les voilà tous grimpés dans les cimes pour ne pas être emportés par les flots; ils jouent parfois un beau numéro d'équilibristes au dessus des rapides courants du fleuve.
Certain optent pour l'habitat collectif ....
... quelques privilégiés s'offrent un petit îlot fleuri :
L'espace d'un instant, je retrouve mes petits poissons imaginaires de Loire :
Même ce chat paraissait préoccupé, regard tourné vers l'étendue d'eau inhabituelle, comme devenu soudain "chat de garde" prêt à donner l'alerte si jamais le fleuve entreprenait de vouloir envahir sa maison :
Voilà pour cette petite promenade de début juin dans des circonstances inédites pour la saison. Je pense soudain qu'en moins d'un an, on aura vu ce lieu dans deux configurations exceptionnelles (été 2015 : fleuve de sable, à voir ici ) ...